L’indice de mobilité n’épargne pas les entreprises belges
L’entreprise belge moyenne a encore de gros efforts à fournir dans la durabilisation de son approche en matière de mobilité. C’est ce qui ressort des premiers résultats de l'indice de mobilité élaboré par Vias et Securex, qui révèlent également des différences régionales.
L’indice de mobilité existe depuis 2024 et compare le taux de durabilité de la politique de mobilité d'une entreprise aux objectifs régionaux formulés en la matière, en se basant sur trois piliers : l’électrification de la flotte automobile, le transfert modal et la réduction des déplacements. Une entreprise affichant un score de dix ou plus passe sous le seuil de référence et peut se targuer d’un trajet de verdissement réussi. En 2025, c’est le cas de seulement 12,5 % des entreprises belges. Selon l’analyse de Securex, la moyenne nationale atteint à peine 3,73. Plus de trois entreprises sur quatre (76 %) n’atteignent même pas la note de 5, encore moins celle de 10.
Bruxelles (5,05) est la meilleure élève face à la Flandre (3,7) et la Wallonie (3,2). Ces écarts s’expliquent sans doute en partie par les différences de densité du réseau de transports en commun. En effet, la mobilité des entreprises est clairement la plus verte dans et autour des zones fortement urbanisées, avec respectivement Ostende et Namur en haut du classement en Flandre et en Wallonie, ce qui confirme cette hypothèse. Les chercheurs plaident tous en faveur d'efforts partagés, où la politique a également un rôle à jouer. « Cependant, des investissements publics dans des infrastructures adaptées sont une condition indispensable à la réussite : les entreprises ne peuvent y parvenir seules. »
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