Le paiement sans contact avec code PIN : un point faible
Le paiement sans contact n'est parfois pas tout à fait sans contact. Les clients doivent toujours introduire leur code PIN lorsqu’un achat dépasse 50 euros ou après plusieurs paiements successifs totalisant 100 à 150 euros. C’est précisément là où le bât blesse, révèle l’Union des entrepreneurs indépendants (UNIZO) à la suite d’une enquête menée auprès de plusieurs commerçants.
Il n’est pas rare qu'un client quitte un établissement sans avoir effectivement payé. 20 % des commerçants ont déjà été confrontés à cette situation et 10 % déclarent même l’avoir subie à plusieurs reprises. La perte de revenus réelle serait toutefois encore plus élevée que ne le laissent apparaître ces témoignages, car ce problème passe souvent inaperçu.
La cause ? La différence entre le signal sonore qui indique un paiement sans contact réussi (trois bips) et le signal sonore qui demande au client d’introduire son code PIN (un bip) est difficilement perceptible dans un environnement bruyant. Lorsque le commerçant s’aperçoit que la transaction n’a pas abouti, le client a souvent déjà quitté les lieux, sans même se rendre compte qu’il n’avait pas vraiment payé. Et, plus fréquemment encore, l’erreur n’est pas du tout remarquée.
UNIZO appelle donc les commerçants et les consommateurs à une plus grande vigilance, mais plaide surtout pour un système plus transparent, par exemple à l’aide d’un signal sonore uniforme et parfaitement reconnaissable à chaque demande de code PIN.
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