La semaine de quatre jours de travail à temps plein reste impopulaire

Ce n’est un secret pour personne : l’intelligence artificielle et d’autres innovations (technologiques) permettent d’intensifier l’automatisation dans de nombreux secteurs. Du point de vue des ressources humaines, cette évolution peut être perçue de deux manières : soit comme un simple gain d’efficacité, avec une évolution des tâches vers un travail plus qualitatif, soit comme une opportunité d’accorder davantage de jours de congé. C’est dans ce contexte que s’inscrit la semaine de quatre jours avec maintien du salaire à temps plein. Acerta Consult a étudié dans quelle mesure ce régime de travail s’est déjà imposé dans le paysage entrepreneurial belge.

Conclusion : la semaine de quatre jours de travail à temps plein reste pour l’instant un phénomène rare. À peine 2,85 % des entreprises belges ont déjà opté (partiellement) pour ce système, ce qui représente seulement 0,79 % des travailleurs du pays. Ce régime de travail semble toutefois un peu plus accessible dans les grandes entreprises (39,2 % des sociétés avec plus de 500 ETP emploient au moins une personne selon ce régime), ainsi que pour les ouvriers (0,96 %, contre 0,69 % chez les employés).

Malgré tout, la tendance est incontestablement à la hausse. Le pourcentage de 0,79 % enregistré en 2025 représente déjà une progression significative par rapport à 2022 (0,50 %). L’avenir nous dira si cette croissance se maintient.
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